Quand j’ai lancé mon blog en mai 2020, je ne m’attendais pas à ce que mon contenu plaise. Je suis un profil de type introverti. Les rares humains qui me savent bavarde, drôle et agitée sont ma famille ou mes plus proches amies. Quand j’ai lancé mon blog, je ne devais avoir que 500 amis environ sur Facebook qui se résumaient à mes anciennes connaissances du lycée, de l’université et ma famille.
Sur mes comptes personnels, je ne publiais pas mes opinions, ni mes connaissances. Je n’étais ni drôle, ni immature comme on dit maintenant. Et je ne postais pas 10 milles photos pour montrer ma potentielle beauté.

Alors pourquoi avoir créé un blog ? Et qu’est-ce que des inconnus trouvent sympathique sur le petit blog d’une p’tite meuf casanière et timide ? La création de contenus n’est pas propre à un type de personne. Je compte vous l’expliquer dans cet article.
L’urgence du besoin de partager
J’ai cherché comment vous le dire le plus simplement possible. Mais mon explication à ma présence sur le web se résume en une expression : le besoin de partager. Les articles que j’ai publiés sur mon blog sont le fruit de mes réflexions personnelles et de mon quotidien. Je venais de suivre la dernière saison de “Jane the virgin” quand j’ai écrit un article sur les télénovelas. C’est parce que j’ai rencontré d’énormes difficultés pour construire ma vie professionnelle que j’ai décidé d’écrire des articles sur la vie professionnelle au Gabon, tels que “Comment trouver du travail à Libreville” ou “Ce que tu dois savoir avant d’entrer dans le marché du travail au Gabon”. C’est parce que je souffrais le martyre chaque mois, que j’ai publié mon kit de survie pour les règles douloureuses.
Chaque article, chaque sujet est choisi avec soin avec en principale question : est-ce que ce sera utile et bienveillant pour quelqu’un ? Une fois que je suis sûre que la réponse est oui, j’écris. J’ai surtout compris que l’essentiel n’était pas qui j’étais (même si ça compte), mais ce que je pouvais partager. Plus on donne, plus on reçoit, dit-on. Et bien, j’ai beaucoup reçu, je suppose donc avoir assez donné.
Trouver le potentiel inexploité
A partir du moment que vous savez que l’essentiel ne repose pas sur vous, mais sur le message (ou le contenu) que vous portez, vous ne ressentirez plus le besoin de vous conformer à la demande. Ce que j’appelle la demande, c’est ce qui est populaire sur les réseaux. Être fun, être immature, faire des vidéos de danses, poster une petite photo pour montrer sa cambrure… Alors je ne dis pas que ceux qui le pratiquent font mal, je dis juste que si ça ne correspond pas à votre personnalité ou à vos valeurs, ne vous travestissez pas.
Vous n’avez pas besoin de montrer que vous êtes la personne la plus tendance du moment ou que vous êtes dans le bruit tous les weekends. Vous avez en vous un potentiel inexploité, un lifestyle qui vous appartient, et pour lequel quelqu’un d’autre trouvera de l’intérêt.
Le secret repose en une question : Quelle est la chose que tu aimes faire, que tu sais faire et que tu fais avec une certaine aisance ?
Vous passez vos journées sur votre canapé à suivre des films ou séries ? Je perds en général 15 à 20 mn à chercher un bon film/série sur Netflix. Si j’avais un créateur de contenus dédié à cela, je serais bien contente. Et cela ne nécessite pas que vous soyez beau/belle ou que vous fassiez des blagues sur internet.
Retenez que votre lifestyle, quel qu’il soit, intéresse une personne qui vous ressemble. Partagez-le.
Stop au syndrome de l’imposteur !
Il fait sûrement partie des maux qui font le plus de mal à cette génération. En effet, avec internet, on est en plein dans l’ère des autodidactes. Personnellement, je n’ai aucun diplôme , ni aucune certification en communication digitale, en community management ou même en création de contenus. Et on est légion dans ce domaine à avoir appris sur le tas. Avec le temps on a accumulé des expériences qui font foi de notre expertise. Pourtant j’ai quand même ce moment de doute, quand on me fait des éloges sur mon positionnement dans le blogging gabonais.
En somme, le problème quand on semble ne pas correspondre à un idéal, on se persuade qu’on n’y trouvera pas notre place. Il m’arrive de voir des personnes écrire des analyses pertinentes sur leurs comptes personnels, alors qu’ils pourraient le partager à une audience plus large en créant un site internet ou une page.
Si je devais résumer cet article, je dirais que pour exister sur le web en tant que créateur de contenus, vous devez ressentir l’urgence de partager, votre contenu doit faire du bien à votre audience, mais surtout lancez-vous sur un sujet ou une chose que vous maîtrisez.
Une fois que vous aurez ces acquis, les aspects techniques et stratégiques ne seront qu’une formalité que vous saurez braver avec la pratique.
C’est tout pour aujourd’hui, tendre ami(e).
Si tu ressens cette urgence de partager et que tu ne sais par où commencer, je saurai me rendre disponible pour t’accompagner.
Thanks for reading, dear friend…
Allez, tchuss.