Hey Love,
Quel bonheur de vous retrouver ici. J’ai beau produire régulièrement du contenu sur mes réseaux sociaux, mais le plaisir de vous écrire quelques lignes sur mon propre blog reste inégalable.
Le titre de cet article va peut-être faire mouche chez certains (oui oui, on se connaît.), mais je compte rester factuel et ne dire que ce qui est. Un savant gabonais du web disait il y a peu : “avoir des compétences réelles et le chanter est considéré comme un manque d’humilité au Gabon”. Mais, mes chers gens, je compte sur vous pour ne pas faire cet amalgame.
Je dis souvent que je n’ai pas créé mon blog pour me faire de l’argent. Mais je voulais être prête au moment où la moindre opportunité se présenterait. Et ça a été le cas, un peu plus tôt que prévu, je dois l’avouer.
Je compte donc vous expliquer comment je suis entrée dans l’histoire du blogging gabonais grâce à Airtel Gabon.
1- Quand la préparation rencontre l’opportunité
Quand je me suis lancée dans le blogging, j’ai voulu très vite être professionnelle. Bien que je l’avais créé pour être lu par des particuliers, je me doutais bien que donner des tips et faire des recommandations pourrait attirer l’attention des marques. On était en pleine crise sanitaire et je venais de démissionner, alors l’idée de générer du revenu me paraissait non-négligeable.
C’est pourquoi, j’ai conçu un branding et un style d’écriture qui m’est propre avec des signatures telles que le fameux « Hey Love ». Avec le temps, j’ai créé des concepts tels que le calendrier de l’Avent ou les posts Nana Talk, et j’ai multiplié les canaux de diffusion. Puis je me suis assurée de faire au mieux ce que je savais faire : écrire et rester authentique.
« Je pense que la chance est la préparation qui rencontre l’opportunité »
Oprah winfrey
Ce qui m’a valu d’être cité parmi les meilleurs blogueurs du moment au Gabon, dans la plupart des médias locaux (merci Gabonreview, GMT, Gabon 1ère, l’Union etc.). Les collaborations sont venues toutes seules au fur et à mesure. Des petites entreprises d’abord, puis de plus grandes. Que dis-je ? Des multinationales. La première était Nestlé Gabon pour un article. Et puis il y a eu Airtel Gabon.
2- Un contrat inattendu et une campagne à 360° dans tout le Gabon
Je n’ai pas été surprise d’être contactée par Airtel Gabon. Je savais qu’ils avaient travaillé avec la plupart des créateurs de contenus locaux, autant les blogueurs que les web-humoristes.
Dans la même période, j’avais écrit plusieurs billets sur la culture et la musique et ça correspondait parfaitement avec leur positionnement de “partenaire de la culture”, particulièrement avec le gros projet que représentait “ Airtel eXpérience” en pleine crise sanitaire. La collaboration s’est faite de façon fluide et efficace. Et puis un jour il y a eu THE rendez-vous, le rendez-vous qui changea ma vie de blogueuse.
J’avais été choisie pour être ambassadrice Airtel. C’est durant cette période que nous avons produit la très belle vidéo « Airtel funny« . Mais surtout, j’ai prêté mon image et ma voix à la campagne relative à la nouvelle sim #241 qui a été diffusée sur tous les supports et médias possibles dans tout le pays. Je suis devenue pour tout le monde “la go d’Airtel”. J’ai bénéficié d’une visibilité exceptionnelle grâce aux affiches avec Sly’a et le spot avec Eunice Biyoghe.
Ce fut une première dans le blogging au Gabon.
3- Une porte ouverte pour le blogging au Gabon
Cela a été un honneur pour moi de porter cette discipline à ce niveau. Le blogging au Gabon est encore tellement sous-estimé. Pourtant c’est la discipline la plus puissante du web à l’échelle mondiale. Le blogging a et aura toujours plus d’impact sur la e-réputation d’une marque, que n’importe quel post sur Instagram, Facebook ou Tiktok. Les réseaux sociaux créé le buzz, l’euphorie de l’instant, et le blogging assoit la réputation et la pérennise.
Et ce sera le cas tant que Google sera le maître du game d’internet.
Même si nous ne sommes pas les créateurs de contenus les plus nombreux, ou même les plus populaires, il n’en demeure pas moins que notre impact est non-négligeable, je dirai même indéniable. C’est pourquoi je pense que les marques doivent s’impliquer autour des blogueurs les plus prometteurs afin de faire vivre l’écosystème. Un écosystème qui leur est tout autant favorable. N’attendez pas qu’ils aient 50.000 abonnés pour le faire. Vous pouvez créer l’élite du web, la façonner, la construire.
« Votre marque n’est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit »
chris anderson
On gagnerait à avoir plus de marques comme Airtel Gabon. Des marques qui comprennent les enjeux du marketing d’influence et qui savent travailler avec des créateurs de contenus qui allient parfaitement selon leur domaine impact + valeurs + qualité de contenus + professionnalisme.
Je suis tellement heureuse d’avoir participé à cette première avec Airtel ! J’espère avoir contribué à une évolution dans l’esprit des marques locales. Et surtout, j’espère que mes collègues blogueurs pourront grâce à cette collaboration, faire encore plus que moi avec d’autres marques. Il y a de la place au soleil pour tout le monde.
Le challenge est grand mais la foi est immense…
Faire cette campagne m’a donné une grosse pression supplémentaire. Je vous avoue que j’ai pensé « après tout ça, est-ce que je vais pouvoir faire mieux? ». La réponse n’est ni oui, ni non. L’essentiel est de continuer à croire et à travailler. La foi et le travail ne mentent jamais.
Je suis à la fois, fière de mon petit parcours de blogueuse gabonaise, et reconnaissante que vous, ma belle communauté, m’ayez propulsé à ce niveau. Cette aventure n’aurait pas pu être possible sans vous. Merci à Airtel Gabon.
Ce billet c’est l’article de la reconnaissance. Ma reconnaissance envers Dieu, envers toi qui me lis, envers Airtel Gabon et toutes les marques qui me soutiennent. Le blog La P’tite Dame a deux (2) ans aujourd’hui. Et grâce à vous, elle est entrée dans l’histoire du blogging gabonais.
Joyeux anniversaire La P’tite Dame !
To be continued…
Allez, tchuss.
La P'tite Dame 