3 faits qui montrent qu’on mange mal au Gabon : la leçon de Nestlé

Si vous avez cliqué sur cet article, vous devez être surpris par le titre. La réalité est que dans l’esprit de nos concitoyens “bien manger” se définit par manger en “quantité”. Or, il est impératif de comprendre que bien se nourrir c’est manger des aliments de qualité. 

J’ai eu la chance de participer à un webinaire de Nestlé sur la nutrition dont le thème exact était : Bien nourrir, aujourd’hui et demain. Ensemble. Un webinaire très instructif qui m’a permis de lever le tabou sur des habitudes alimentaires qu’on effectue quotidiennement sans s’en rendre compte. 

C’est pourquoi je vais vous présenter 3 choses qui pourraient nous mener lentement et sûrement vers la malnutrition évidente.

1- On mange excessivement des aliments transformés

La grande majorité des familles gabonaises se rendent en supermarchés chaque fin de mois pour acheter des viandes ou volailles déjà transformés. Importés du Brésil ou des Etats-Unis, le poulet est devenu avec le temps, le plat privilégié de la famille lambda gabonaise. 

Lors du webinaire Nestlé, la nutritionniste Dr Ghislaine Nzang Nguema, a énoncé un fait qui m’a semblé logique et pertinent : après le boom pétrolier, les gabonais se sont éloignés de l’agriculture, l’élevage et la pêche en privilégiant l’importation alimentaire. Résultat, manger des aliments transformés est devenue une habitude, un réflexe pour nous. Or ces aliments sont plein de produits chimiques néfastes pour la santé.

Nota béné 1: Diminue drastiquement ta consommation d’aliments transformés et apprends à te rendre au marché ou dans des fermes agricoles pour choisir une viande saine. Je te recommande les points de vente Sotrader ou Agrimall Gabon.

2- On a une mauvaise connaissance de nos aliments

Le lien entre l’alimentation et la santé est très étroit. On pense à tort que manger n’est utile que pour ne pas mourir de faim. Mais ce n’est pas vrai. Chaque aliment possède des vertus; ce qui a été confirmé lors du webinaire Nestlé. En réalité, selon notre âge, notre poids, nos particularités (exemple les allergies, les maladies auto-immunes…) , nous devrions avoir des régimes personnalisés pour notre équilibre.

Par exemple, en raison d’un surmenage, mon médecin m’a prescrit, en dehors des médicaments, 2 verre de jus d’oranges pressées à consommer tous les matins. Après une semaine, j’étais requinquée comme jamais. Autre exemple, à chaque examen scolaire, ma mère me donnait des bananes pour l’anxiété et l’apport en magnésium. 

Pour chaque situation ou maladie, tu peux consommer un aliment précis.

Nota béné 2 : Vérifie l’apport des nutriments que tu consommes quotidiennement et ajuste-les en fonction des besoins de ta santé.

3- Nos enfants mangent mal

Selon le rapport présenté par le Dr Nzang Nguema, 17% des enfants de moins de 5 ans seraient touchés par la malnutrition chronique. Les enfants c’est l’avenir. S’ils vont mal, c’est que nous les nourrissons mal. 

C’est de notre responsabilité de leur apprendre à manger, pas uniquement pour le goût, mais pour l’apport en nutriment. C’est justement pour lutter contre la malnutrition des enfants que Nestlé, à travers son programme Nestlé Cares, a fait un don d’aliments à l’orphelinat AEODA situé au 1er campement (Akanda), le 15 octobre 2020, pour aider les enfants de cette structure d’accueil à s’alimenter sainement et à être bien portant pour la rentrée scolaire prochaine. 

Nota béné 3 : Pense à expliquer aux enfants de ton entourage l’importance de manger sainement pour devenir des adultes en bonne santé.

J’espère que cet article vous aura permis de faire attention à l’importance d’une bonne nutrition. On a tendance à penser maladroitement que la bonne nutrition n’est réservée qu’aux gens de catégorie sociale élevée. Pourtant nos grand-parents mangeaient bien sans être riches. La bonne nutrition est d’abord un choix. Penses-y.